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HemeraMediaConseil freelanceDelestageLe quotidien du freelance malgache face au délestage

Si vous êtes freelance à Madagascar, vous connaissez sûrement cette situation : vous êtes en pleine concentration, un sprint bien avancé, et paf, tout s’éteint. Plus de PC, plus de Wi-Fi, plus de lumière. Le fameux délestage vient encore de frapper.

C’est frustrant. Non seulement vous perdez du temps, mais en plus votre matériel souffre et vos clients attendent. Dans un métier où la régularité et la crédibilité sont essentielles, ces coupures récurrentes peuvent vite devenir un cauchemar. Pourtant, beaucoup de freelances malgaches continuent de progresser, malgré ces contraintes. La question n’est donc pas “comment éviter le délestage ?” (car il est inévitable), mais plutôt “comment travailler efficacement malgré le délestage ?”.

Quand l’électricité décide de votre productivité

Le freelancing, surtout dans le développement web ou la gestion de projets digitaux, repose sur le respect des délais. Avec des clients internationaux qui ne connaissent pas forcément la réalité malgache, difficile d’expliquer qu’une coupure de 6 heures a mis en pause tout un sprint. À cela s’ajoute l’usure du matériel : disques durs qui lâchent, batteries qui gonflent, ordinateurs portables qui finissent par rendre l’âme trop tôt. Le délestage n’est pas seulement une perte de temps, c’est aussi un coût caché énorme.

Trouver des solutions réalistes et adaptées

Alors, que faire ? Certains investissent dans de gros onduleurs, d’autres dans des panneaux solaires. Mais tout le monde n’a pas ce budget. Heureusement, il existe des alternatives plus accessibles, pensées pour la débrouille et l’efficacité. Personnellement, je trouve qu’une combinaison simple peut déjà changer la donne :

  • un petit onduleur pour éviter les arrêts brutaux ;
  • une connexion 4G de secours pour les urgences ;
  • et surtout… un Raspberry Pi 400.

HemeraMediaConseil RaspberryPi400.jpgLe Raspberry Pi 400 : un allié inattendu

Pour ceux qui ne le connaissent pas, le Raspberry Pi 400, c’est un mini-ordinateur intégré dans un clavier. Pas plus grand qu’un cahier, il consomme très peu d’énergie, ce qui permet de l’alimenter même avec une petite batterie externe.

Pourquoi c’est intéressant pour un freelance ? Parce qu’on peut en faire un petit serveur local. Imaginez :

  • une machine de développement pour coder, tester et sauvegarder ;
  • une machine de production simulée pour vérifier vos déploiements.

Et le meilleur dans tout ça ? Vous pouvez amener le serveur directement chez le client. Pas besoin de prier pour une connexion Internet stable : votre site ou votre appli est déjà là, prêt à être montré, en local. Dans un contexte où beaucoup de clients hésitent encore à investir dans le digital, voir le produit tourner “en vrai” est un argument qui fait mouche.

Quelques astuces pour survivre au délestage

Avec ou sans Raspberry Pi, certaines habitudes font la différence :

  • Anticiper les coupures : quand elles sont programmées, ajuster son planning en conséquence.
  • Sauvegarder partout : cloud (Google Drive, GitHub) + disque dur externe. On ne sait jamais.
  • Communiquer clairement avec ses clients : dire “je bosse dans un environnement contraignant, mais j’ai mis en place un plan B” inspire plus de confiance que de chercher des excuses.
  • Optimiser ses présentations : préparer des démonstrations hors ligne, pour ne pas être dépendant de la connexion.

HemeraMediaConseil software development madagascarAu-delà du problème : une opportunité

Bien sûr, le délestage est un problème. Mais paradoxalement, c’est aussi une opportunité. Pourquoi ? Parce que les freelances qui savent travailler malgré ces contraintes prouvent leur résilience.

Un client, qu’il soit à Antananarivo ou à Paris, sera rassuré de voir que vous savez livrer malgré un contexte difficile. Cela devient presque une marque de professionnalisme.

Et puis, le marché local est en plein essor. Les entreprises malgaches ont besoin de sites web, de visibilité SEO, d’outils numériques adaptés à leurs réalités. Un freelance qui connaît ces contraintes et qui apporte des solutions concrètes a toutes les cartes en main.

Conclusion

Travailler en freelance à Madagascar avec le délestage persistant n’est pas simple. Mais ce n’est pas impossible. Avec un peu de matériel adapté, des stratégies malignes et une bonne communication, il est tout à fait possible non seulement de survivre, mais aussi de se démarquer. Finalement, le freelancing à Madagascar, c’est un peu comme le Raspberry Pi 400 : petit, résilient, mais capable de grandes choses.

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